Pas de tricot cette semaine, mais plutôt quelques mètres de lin tissé au métier et plusieurs images de ce qui doit sûrement être un des plus beaux endroits en Ontario.
No knitting to post this week, but I did manage to weave a few yards of linen and take a few dozen photos (you've been warned!) of what just might be the quaintest spot in Ontario.
Lorsque
je vois des métiers à tisser à vendre pas cher dans les forums je passe
au travers toute d’une gamme d’émotions. Je me sens:
1) immédiatement très tentée de saisir la chance de me procurer un deuxième métier pour beaucoup moins que j’ai payé pour le premier et ainsi être capable d’avoir deux projets en cours;
2) un peu choquée des bas prix réclamés surtout lorsque le métier est tout neuf en boîte;
3) empathique envers les vendeuses qui regrettent ne pas avoir eu le temps de se servir de leur métier, puisque je ne sort le mien qu’une fois par année;
4) honteuse d’avoir même considéré en acheter un deuxième étant donné le numéro 3
Je dois évidemment cesser de fréquenter les forums d’équipement d’occasion…
1) immédiatement très tentée de saisir la chance de me procurer un deuxième métier pour beaucoup moins que j’ai payé pour le premier et ainsi être capable d’avoir deux projets en cours;
2) un peu choquée des bas prix réclamés surtout lorsque le métier est tout neuf en boîte;
3) empathique envers les vendeuses qui regrettent ne pas avoir eu le temps de se servir de leur métier, puisque je ne sort le mien qu’une fois par année;
4) honteuse d’avoir même considéré en acheter un deuxième étant donné le numéro 3
Je dois évidemment cesser de fréquenter les forums d’équipement d’occasion…
I’m
often lurking about the used equipment forums and whenever I spot a
rigid heddle loom for sale I go through a familiar cycle of feeling 1)
tempted to get a second loom so that I can have 2 projects on the go at
the same time 2) shocked at the low prices (compared to what I paid for
mine), especially for those looms that are sold unused and still in box!
3) empathy for the seller who regrets not having the time to use the
loom, seeing as I only take mine out once a year, and 4) shame at even
considering purchasing a second loom, considering number 3. Looks like I
need to stay away from the used equipment forums :p
Cela dit, j’ai sorti le métier en août pour tisser un projet d’été fait de Louet Euroflax Lac: un chemin de table pour une salle à dîner aux couleurs automnales. C’est la première fois que j’utilise le peigne le plus fin pour mon métier, le 12.5 dpi(50/10cm)… En fin de compte, celui-ci n’était pas assez fin, selon moi, pour le fil choisit. Le tissus ne s’est pas assez resserrer après le lavage (quoiqu’il est devenu tout doux!) et si c’était à recommencer, j’aurais garder mes cones de Louet Euroflax Lace pour un tricot out un crochet destiné aux vêtements souples et choisi un cotton ou un lin bien plus épais pour un article de table.
Guilty feelings aside, I did take the loom out a bit earlier than usual this year and teamed the smallest heddle I have (12.5dpi) with some Louet Euroflax Lace to make a table runner that would match the autumnal colours of my mother`s dining room. Since the fabric didn`t full enough to my liking after the wash, I’m not sure I would recommend using the lace yarn for table linens. Although rather too thin and sparse to serve as, say, placemats (my original plan), I WOULD recommend using the Louet Euroflax Lace for a summer garment. After going through the washing machine the fabric softened up so much I hardly recognized it at all!
Le long weekend du mois d’août était comblé de petits voyages et belles images. Un séjour Stratford suivit de Goderich (la reconstruction du centre-ville suite à la tournade de 2011 est impressionnant) avec destination finale à Kincardine, mon nouveau coup de cœur. Une ville (ou plutôt un village?) plutôt huppé grâce au principal employeur de la région (Bruce Nuclear, la plus grande station nucléaire au MONDE - je n’exagère pas, Wikipédia le confirme!) mais aussi historique et bien conservée grâce au potentiel touristique et aux sociétés historiques de la région. Peuplée par des immigrants de l’Irlande et de l’Écosse au 19e siècle lorsque le la Grande Bretagne offrait les terres de cette région gratuitement (avec la condition qu’elle soit devenue rentable en quelques années), l’influence écossaise est toujours très forte. De magnifiques vieux rouets écossais et irlandais se trouvent dans les maisons patrimoniales et un cornemuseur offre un concert du sommet du fort CHAQUE SOIR. C’est tout simplement magique.
The August long weekend was packed with new sights and sounds as DH and I celebrated our 10th wedding anniversary a week early and headed to Stratford, Goderich, and Kincardine (which turns out is pronounced kin-car-dyn, not kin-car-deen, as I'd been merrily mispronouncing all weekend). This historical town appears so well-preserved, well-groomed, immaculately free of litter and brimming with gorgeous restored century homes... It reminded me of idyllic Thomas Kincade paintings...
I wondered about the source of income for the town's relatively small population and the funding for the impressive infrastructure. It turns out that one of the region's main employers is Bruce Power (the largest nuclear plant in the world). Long, long before the plant was built in the 70s however, the area was settle in the mid 1800s when Brittain was giving away Canadian land for free with the condition that it be made profitable within a certain number of years. The Irish and Scottish influence is stll quite strong and magnificant antique spinning wheels can be found in the heritage buildings such as the Walker House and the old light house, which is lovingly preserved and still in use – and totally worth the intimidating climb for a small fee:
The best part : each night, a bagpiper stands on the tiny lighthouse balcony and serenades for a good half hour as the sun sets. It really is magical.
Pas loin de Kincardine se trouve la ferme d’Ann et Eugene Bourgeois, propriétaires de Philosophers Wool. C’était super recevoir une leçon de la méthode de tricot Fair Isle à deux mains directement d’Ann, une dizaine d’années après avoir étudié sa méthode sur une vieille cassette vidéo VHS. Le monsieur est resté longtemps à l'extérieur en amusant le chien pendant que j'admirais la maison et ses divers trésors multicolores tricotés. Une fois que j'aille choisit mes pelotes nous sommes rester pour à jaser avec Eugène au sujet de l'historique de son entreprise et... de philosophie, bien sûr! Un avant-midi mémorable.
Not far from Kincardine is Inverhuron, home of Ann and Eugene Bougeois's impressive Philosopher's Wool farmhouse. How fun to practive my two-handed stranding with Ann at her table (she's a patient teacher), and for DH to play outside with the dog while I agonized over choosing the right skein colours. We stayed for a good while looking at old photos and chatting with Eugene about the fascinating history of their company, and, well, philosophy! To call them lovely people is such an understatement. By the time we left DH was every bit as inspired as I was. Ann has created a gorgeous studio and their beautiful home is filled with beautiful, colourful yarn and projects. I talked myself down to leavng with one sweater's worth of yarn and consoled myself with thoughts of coming back for another visit soon.